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A Nice, la traque des vendeurs à la sauvette s’organise

Des chapeaux, des lunettes de soleil, des cannes à selfies, des bijoux de pacotille… Une pièce de la caserne Auvare ressemble à un véritable bazar.

« Et ça représente seulement ce que nous avons saisi ce week-end », précise le commissaire Rabah Souchi, chef du pôle voie publique.

Les voleurs à la sauvette sont revenus en masse cet été dans le sillage des touristes.

Police nationale et police municipale font appliquer l’arrêté municipal qui interdit aux commerçants ambulants d’occuper le domaine public sans autorisation.

Ces vendeurs provoquent-ils un réel trouble à l’ordre public? Le commissaire Souchi estime que oui: « Quand un vendeur à la sauvette s’installe à côté d’un commerçant qui paye ses charges, on comprend que ce dernier soit mécontent », explique le policier.

Les objets vendus qui ne répondent pas aux normes peuvent également présenter un danger.

Si certains marchands récidivistes se retrouvent placés en garde à vue et seront jugés ultérieurement par le tribunal correctionnel, les forces de l’ordre privilégient surtout la saisie des objets et leur destruction.

« C’est la meilleure des sanctions », justifie Rabah Souchi. « Aux concitoyens également de ne pas acheter ce genre d’objets. Même si ces vendeurs peuvent être sympathiques, certains de leurs objets ne sont pas sans risque. »

Source:: A Nice, la traque des vendeurs à la sauvette s’organise

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