Jarny m« Il va y avoir un mort ! » Le quartier du lotissement alerte sur la circulation rue Bossuet
Pour les élus de la mairie de Jarny, la rentrée commence fort avec les visites de quatre quartiers condensées sur le mois. Selon le maire, ces visites sont importantes pour répondre aux préoccupations du quotidien. « Sur la centaine de demandes que je reçois, 80 % sont faites lors des visites de quartier. Sur un an, elles sont généralement satisfaites à 77 % ». Mardi 16 septembre, ce sont les habitants du quartier des Lotissements qui ont pu exprimer au maire Olivier Tritz et à ses équipes les doléances, inquiétudes et observations concernant leur lieu de vie. Entre la rue Debussy, la rue Bossuet, la rue Albert-1er et la rue Claude-Bernard, ils étaient au rendez-vous malgré des températures fraîches.
Des défis dangereux
Rue Bossuet, la grande préoccupation concernait la vitesse des voitures. « Un jour, il va y avoir un mort ! », scande un habitant. « Je vois tous les jeunes qui essaient d’aller le plus vite possible en mesurant leur vitesse avec le radar pédagogique installé dans la rue », affirme une Jarnysienne du quartier. Une chicane installée en contrebas est devenue un défi supplémentaire pour les usagers peu regardant du code de la route. « Le plus rapide qu’on ait vu, c’était 90 km/h. Et dire qu’il y a des gamins dans le coin ! » Les habitants proposent l’installation d’un nouveau passage piéton lumineux, et l’implantation de ralentisseurs supplémentaires.

Des câbles arrachés
La circulation des piétons est un sujet abordé par Edith : « Lorsque je me balade avec mes petits-enfants, je suis obligée de marcher sur la route ! » La faute aux grosses voitures et camping-car qui se garent sur les trottoirs. Olivier Tritz désigne un chemin creusé entre le trottoir et les espaces verts, une alternative pour ceux qui circulent à pied. Outre ses promenades périlleuses, Edith est aussi confrontée à un second problème : « Cela fait 4-5 ans que j’habite ici , et mes câbles SFR sont arrachés par des véhicules de plus de 3,5 tonnes qui passent dans la rue. Suite à ça, je n’ai pas de téléphone ou d’internet pendant quelques jours ». La police lui a pourtant confirmé que ces passages étaient interdits.