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SNPM Syndicat National des policiers Municipaux

37 – TOURS Pas de temps mort la nuit pour la police municipale

27/02/2015 05:41
Du jeudi au dimanche, une patrouille supplémentaire rejoint l'effectif de nuit. - Du jeudi au dimanche, une patrouille supplémentaire rejoint l'effectif de nuit. - dr

Du jeudi au dimanche, une patrouille supplémentaire rejoint l’effectif de nuit. – dr

La nuit, les agents patrouillent pour assurer la sécurité, mais aussi porter assistance. Entretien avec Franck Boyer, directeur de la police municipale.

Comment s’organise le travail de la brigade de nuit ?

« De 21 h à 5 h, une équipe de sept policiers municipaux, au minimum, se met en place. Un personnel planton, qui gère les appels et déclenchements d’alarmes des bâtiments publics, et deux patrouilles composées de trois agents, dont au moins un maître-chien.
Du jeudi au dimanche inclus, on essaie d’avoir une patrouille supplémentaire. Pour l’instant, les équipes ont les mêmes horaires, mais nous travaillons en ce moment à une réorganisation, avec un tuilage, pour répondre à la demande du citoyen. »

Quelles sont les missions nocturnes des agents ?

« Notre mission avant tout est de sécuriser nos citoyens, pour qu’ils puissent vivre et dormir en paix. En théorie, une patrouille réalise les interventions suite aux appels reçus, et l’autre assure la surveillance générale. En réalité, on les abreuve de missions au quotidien : visite des halls d’immeuble occupés, déplacements suite à des vols de voiture signalés, rixes…
On essaie d’être réactifs, en fonction de l’actualité. Par exemple, si des habitants font part d’excès de vitesse réguliers à un endroit spécifique lors d’un conseil de vie locale (CVL), une patrouille y assurera des contrôles dans les nuits qui suivent.
Outre la surveillance générale, la brigade de nuit a un devoir d’assistance. Elle se déplace systématiquement lorsqu’elle reçoit des appels de détresse, et a pour mission de s’arrêter chaque fois qu’elle voit des personnes sans domicile fixe. »

Pour quels motifs verbalisez-vous la nuit ?

« Nous dressons des procès-verbaux pour des stationnements gênants ou dangereux, sur le trottoir ou les passages piétons. Il y a aussi les contrôles de vitesse, d’alcoolémie, le tapage nocturne et les fermetures tardives d’établissements.
Je ne peux pas vous donner de chiffres car les matières sont par trop diverses et disparates. Mais je dirais que ces derniers mois les verbalisations pour tapage nocturne sont en hausse, ainsi que celles pour excès de vitesse, car nous avons une plus grande réactivité face aux remarques de la population. »

Travaillez-vous avec la vidéosurveillance ?

« Deux opérateurs de la mairie veillent pour regarder en continu la vidéoprotection et nous appellent régulièrement. C’est très utile pour les vols à la roulotte, ou pour les conduites sous l’emprise de l’alcool. Certaines personnes sont tellement ivres que lorsqu’elles remontent l’avenue Grammont, elles ne freinent pas assez vite et finissent sur la place Jean Jaurès en emportant le mobilier urbain ! Nous pouvons aussi solliciter le personnel de la mairie pour nous aider. Par exemple, une de nos patrouilles a été caillassée il y a deux semaines. Grâce à la vidéoprotection, les auteurs ont été identifiés et interpellés. »

La police municipale est joignable 24 h/24 au 02.47.70.88.88.

chiffres

> La brigade de nuit se compose de sept personnes au minimum : un agent qui gère les appels, et deux patrouilles de trois policiers. Il doit y avoir au moins un maître-chien.
> Elle reçoit environ 2.920 appels par an, soit huit appels par nuit en moyenne.
> Elle effectue environ 3.500 interventions nocturnes par an.

Recueilli par Sophie Pams.
source : http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre-et-Loire/Actualite/24-Heures/n/Contenus/Articles/2015/02/27/Pas-de-temps-mort-la-nuit-pour-la-police-municipale-2239270
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