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2A – Ajaccio : Une nouvelle « patronne » pour la police municipale

Publié le  
Marie Dieudonné-Panzani veut donner ses lettres de noblesse à la police municipale en étoffant ses missions sur Ajaccio.
Marie Dieudonné-Panzani veut donner ses lettres de noblesse à la police municipale en étoffant ses missions sur Ajaccio.Photo Michel Luccioni
Marie Dieudonné-Panzani a pris ses fonctions au début de l’été. Dans le sac à main de cette professionnelle chevronnée, un lot d’idées pour optimiser le travail de ces policiers dans leurs missions de proximité

Un petit bout de femme. C’est la première impression qui vient à l’esprit lorsqu’on rencontre Marie Dieudonné-Panzani. Mais si « l’enveloppe » n’a rien d’impressionnant, elle recèle une armature en acier trempé. La nouvelle « patronne » de la police municipale est une femme de défis. Elle l’a prouvé tout au long d’une carrière très étoffée.

La première en Corse

Tout commence en 1983. La toute jeune Marie a réussi les concours de la police nationale et des douanes. Clairement, ses choix sont faits, elle veut contribuer à maintenir l’ordre et à assurer la sécurité de ses concitoyens. « Des problèmes familiaux m’ont retenue en Corse. Je suis entrée à la police municipale de Bastia. J’étais la première femme à endosser cet uniforme dans toute l’île », confie-t-elle.

Aucun regret dans la voix ni sur le visage. Elle s’investit pleinement dans cette mission de proximité, cherchant sans cesse à s’améliorer, à apprendre.

« À Bastia nous étions cantonnés aux problèmes de stationnement, moi je voyais les jeunes sans casque, les incivilités », se rappelle-t-elle.

Elle part, donc. À Antony, dans les Hauts-de-Seine. « Là j’ai commencé à m’occuper d’autres choses, les dégradations, les incivilités routières, les vols. On n’en était pas encore aux violences urbaines, mais j’ai vu les choses évoluer très vite », développe-t-elle. Cette expérience lui fait dire, qu’en Corse, on est encore très loin de ce qui se produit dans les grandes villes du continent, mais qu’il faut demeurer vigilant. Parce que, sur l’île, comme partout, les choses changent. « Ici, on peut encore agir, mais il faut être présents sur le terrain », prévient-elle.

Elle reste de longues années sur le continent. Après Antony, elle prend un poste dans l’Essonne, à Massy-Palaiseau. « Cela a été très formateur, car notre zone d’intervention comprenait à la fois des zones urbaines et rurales », commente Marie Dieudonné-Panzani.

Elle arrive à Chartres en 2001. « C’est là que je me suis rendu compte d’un vrai changement. Que j’ai vécu les premiers caillassages, les premières embuscades », se remémore-t-elle.

Plus d’informations dans votre Corse-Matin du 7 septembre

 

source : http://www.corsematin.com/article/ajaccio/une-nouvelle-patronne-pour-la-police-municipale.1894607.html

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