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26 mars 1962 : le vibrant devoir de mémoire

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26 mars 1962 : le vibrant devoir de mémoire

Se souvenir pour ne pas oublier. Transmettre afin que la vérité historique demeure. Dimanche 26 mars, élus, autorités civiles et militaires ainsi que porte-drapeaux étaient rassemblés au Bastion devant la stèle du Souvenir pour rendre hommage aux victimes de la fusillade d’Alger.

 26 mars 1962, rue d’Isly à Alger. « Ce jour-là, pour la première fois depuis les événements de la Commune de Paris en 1871, une foule française a été mitraillée par ses propres soldats sur ordre de l’État (…) plusieurs milliers d’Algérois s’étaient rassemblés dans le quartier populaire de Bab El Oued pour une marche pacifique (…) vers 13h30, un déluge de feu et de fer s’est abattu sur la foule (…) trois-cents personnes y ont été tuées ou blessées (…) lorsque le feu des armes s’est arrêté, un grand silence s’est abattu sur ce champ de mort, seulement troublé par le gémissement des blessés (…)

Ce crime d’État dont les instigateurs n’ont jamais été poursuivis est un crime contre l’humanité et ces victimes sont une seconde fois assassinées par les déclarations d’un candidat à la présidentielle qui a non seulement travesti la réalité historique mais porté atteinte à la mémoire des Français d’Algérie (…).

Lors de notre dernière assemblée générale, notre association a décidé de mettre de plus en plus l’accent sur le devoir de mémoire, de transmettre l’héritage et la vérité historique de la présence française en Algérie. Ne laissons pas à des profanes écrire notre histoire, car nous en sommes des témoins oculaires ».

Fortement ému François Alarcon, président de la Maison du Pied-noir, a ensuite cédé la parole au Député-Maire pour qui « le moment est venu de réécrire l’histoire de l’Algérie française parce que le sommet de l’abnégation a été atteint (…) il est temps de dire que la colonisation de l’Algérie par la France et par les Pieds-noirs a été un acte de civilisation de l’Algérie et de création de ce pays (…) ».

Jean-Claude Guibal a ensuite déposé la gerbe de la Ville et celle de la Maison du Pied par François Alarcon, Colette Giudicelli, Sénateur et vice-président du Département, Jean Rizo, président d’honneur de la Maison du Pied-noir et Laïd Boukhadra, président de l’association nationale des anciens Harkis de la 4ecirconscription. Prière et bénédiction par le père Gay ont ensuite clôturé allocutions et dépôts de gerbes.

Mais avant que ne s’élèvent le Chant des Africains puis celui de la Marseillaise, un hommage a également été rendu à Jean Caddeo, originaire de Bône – département français d’Algériedisparu le 20 mars dernier. Homme droit et intègre, Jean Caddeo avait fini sa carrière en tant que directeur de la police municipale de Menton en 1998 avant de devenir conseiller municipal délégué à la sécurité de 2001 à 2008.

Source:: 26 mars 1962 : le vibrant devoir de mémoire

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